Définition(s) :
- Arme de main faite d'une lame d'acier pointue fixée à une poignée munie d'une garde.
- Littéraire. Homme fort à l'escrime : Une fine épée.
- Sports L'une des trois armes de l'escrime, mesurant au maximum 1,10 m (dont 90 cm pour la lame), pesant 750 g et munie d'une coquille d'un diamètre maximal de 13,5 cm. Discipline utilisant cette arme, où les coups portés avec la pointe seule et contrôlés par une signalisation électrique sont valables sur le corps entier.
- Textiles Grand couteau en bois servant au cordier à battre les sangles. Chacune des deux pièces métalliques verticales supportant le battement du métier à tisser, articulées autour d'un axe horizontal à leur partie inférieure, et recevant un mouvement d'oscillation alternatif par l'intermédiaire d'une bielle fixée à l'arbre vilebrequin du métier. (On désigne souvent ces pièces sous le nom d'épées de chasse.)
- Arme offensive et défensive composée d’une longue lame affilée et d’une poignée et que les guerriers portaient au côté dans un fourreau.
- (Absolument) L’état des gens de guerre, l’état militaire, surtout par opposition à l’état des gens de robe ou d’église.
- (Figuré) Le courage, la valeur ou la force de celui qui manie les armes.
- (Jeux) (Cartes à jouer) Une des quatre enseignes, ou couleurs, du jeu de cartes traditionnel espagnol.
- (Populaire) (Vieilli) Homme qui donne, avec talent, du plaisir à sa partenaire, lors des relations sexuelles.
- Arme blanche constituée d'une longue lame pointue en acier fixée à une poignée munie d'une garde (un combat à l'épée)
- Personne qui manie bien l'épée (cet homme est une très bonne épée)
- Sports. L'une des trois armes de l'escrime, la discipline qui utilise cette arme.
- Sens 1: Chez les anciens, arme offensive semblable à un sabre droit, dont on frappait l'adversaire ; chez les modernes, arme offensive longue et aiguë que l'on porte suspendue au côté. Longue, courte épée. Se battre en duel à l'épée. Épée de Damoclès, voy. DAMOCLÈS. Il est brave comme son épée, se dit d'un homme très brave. Avoir l'épée sur la gorge, être saisi et menacé d'être tué ; et fig. Être vivement pressé. Se battre de l'épée qui est chez le fourbisseur, se disputer de choses qui ne sont pas en la puissance de ceux qui se les disputent. Un coup d'épée, un coup donné avec l'épée. Faire deux coups d'épée, s'est dit d'un échange de quelques bottes, d'un duel sans acharnement. Il a fait un beau coup d'épée, se dit ironiquement d'un homme qui a fait quelque sottise. Familièrement. Un coup d'épée dans l'eau, un effort sans résultat. Poursuivre, presser l'épée dans les reins, presser vivement à la guerre, dans une affaire, dans une discussion. Emporter une chose à la pointe de l'épée, l'obtenir par la voie des armes ; et fig. avec effort, de vive force. Poser l'épée, cesser la guerre. Rendre son épée, se déclarer vaincu, céder. Rendre l'épée à un officier, la remettre entre les mains d'un officier qui l'avait déposée pour passer en jugement et qui est honorablement acquitté. On lui a demandé son épée, on l'a arrêté (en parlant d'un officier). Briser son épée, quitter le service. Mettre son épée au service de l'étranger, prendre du service dans une armée étrangère. Fig. Se blesser de son épée, se faire du mal en voulant en faire aux autres. N'avoir que la cape et l'épée, se disait autrefois d'un gentilhomme, d'un cadet, qui n'avait point de fortune. Fig. Cela n'a que la cape et l'épée, ce mérite n'a que la cape et l'épée, cela est de peu de valeur, ce mérite est léger. Son épée ne tient pas dans le fourreau, au fourreau, se dit d'un homme toujours prêt à se battre. Son épée est trop courte, se dit de celui qui ne peut obtenir ce qu'il prétend, faute de force ou de crédit. Son épée est vierge, se dit de celui qui ne s'est jamais battu. Ils en sont aux épées et aux couteaux, ils sont en grande querelle. Traîneur d'épée, batteur de pavé qui porte une épée et ne va pas à la guerre. Chevalier de la petite épée, filou. Se faire blanc de son épée, voy. BLANC 1, avec l'explication qui montre qu'il ne faut pas dire, comme on dit quelquefois, faire blanc de son épée. Mettre, faire passer quelque chose du côté de l'épée, mettre quelque profit, quelques fonds à couvert, en réserve. Il se dit souvent, en mauvaise part, de quelque profit illicite, ou de quelque bien qu'on soustrait à ceux qui y auraient droit. Il abandonne ses biens à ses créanciers, mais il a mis quelque chose du côté de l'épée. Mourir d'une belle épée, d'une vilaine épée, éprouver un revers, quelque accident par une belle, par une vilaine cause, succomber sous un adversaire considérable ou sans considération. Se laisser dire quelque chose d'injurieux l'épée au côté, souffrir une injure sans rien dire.
- Sens 2: Épée de chevet, épée qu'on mettait sous son chevet pour se défendre en cas d'attaque nocturne. Fig. Épée de chevet, personne sur laquelle on compte, chose dont on fait un usage continuel. Épée à deux mains, épée à lame très longue et très forte dont on se servait au moyen âge. Épée d'État, glaive qui se porte devant les souverains d'Angleterre dans les cérémonies. Épée flamboyante, épée dont la lame semble jeter des flammes. Un ange armé d'une épée flamboyante. Terme de blason. Épée haute, épée dont la pointe est tournée vers le haut de l'écu. Épée garnie, épée dont la garde et le pommeau sont d'un autre émail que la lame.
- Sens 3: Plat d'épée, ou de l'épée, la partie plate de la lame. Donner des coups de plat d'épée.
- Sens 4: L'état militaire. Les gens d'épée, les militaires.
- Sens 5: Fig. Vaillance à la guerre. Il ne doit son élévation qu'à son épée.
- Sens 6: Celui qui est l'arme offensive, celui qui porte la guerre.
- Sens 7: Une bonne épée, un bon tireur, un homme qui se bat bravement.
- Sens 8: Nœud d'épée, nœud de rubans dont les hommes en habit de parure garnissaient autrefois la garde de leur épée.
- Sens 9: Terme d'escrime. Le fort de l'épée, la partie de la lame la plus proche de la garde. Le mi-fort de l'épée, le milieu de la lame. Le faible de l'épée, l'extrémité de la lame.
- Sens 10: Terme de manége. La main de l'épée, se disait de la main droite.Épée ou épée romaine, marque en forme d'épi, qui vient sur l'encolure de certains chevaux, près de la crinière.
- Sens 11: Terme de cordier. Morceau de bois en forme de coutelas qui sert à battre la sangle.Grande alêne de bourrelier.
- Sens 12: Chacun des deux montants d'un avant-train de charrue.
- Sens 13: Terme de pêche. Instrument qui sert à prendre les poissons en les piquant, et qui a du rapport avec la foine.
- Sens 14: Épée de mer, espadon, scie de mer, espèce de dauphin.
- Sens 15: Terme d'alchimie. Épée des philosophes, le feu.
- (Armement) (Escrime) Arme offensive et défensive composée d’une longue lame affilée et d’une poignée et que les guerriers portaient au côté dans un fourreau.
- (Absolument) L’état des gens de guerre, l’état militaire, surtout par opposition à l’état des gens de robe ou d’église.
- (Figuré) Le courage, la valeur ou la force de celui qui manie les armes.
- (Cartes à jouer) Une des quatre enseignes d’un jeu de cartes latin, ainsi nommée parce que les cartes de cette couleur sont marquées d’épées stylisées.
- (Argot) As, personne très compétente, nettement au-dessus des autres.
- (Héraldique) Meuble représentant l’arme du même nom dans les armoiries. Elle est généralement représentée avec une poignée munie d’une garde avec une lame longue et droite. Elle est ordinairement posée en pal. Mais son orientation n’est pas prédéfinie. Il faut donc la préciser lors du blasonnement. On dira l’épée haute quand la pointe est vers le chef et basse ou versée quand elle est pointe vers la pointe de l’écu. À rapprocher de badelaire, coutelas, couteau, cimeterre, kriss, rapière et sabre.
Points au Scrabble
Rapporte 6 points (sans les contraintes du jeu.)