Définition(s) :
- Faire mourir quelqu'un, un animal en l'empêchant de respirer, l'asphyxier.
- Empêcher un végétal de croître normalement en le privant d'air, de lumière, d'espace : Orties qui étouffent les fleurs.
- Gêner la respiration de quelqu'un : La chaleur de cette pièce m'étouffe.
- Amortir un bruit, un son, le rendre moins sonore ou le couvrir : La moquette étouffe le bruit des pas.
- Arrêter la combustion d'un feu en posant quelque chose dessus : Étouffer un début d'incendie avec une couverture.
- En parlant d'un sentiment violent, empêcher quelqu'un de parler : La colère l'étouffait.
- Réprimer un cri, un sanglot, un soupir ou l'émettre en se retenant : Il étouffa un cri de joie à l'annonce de ce succès.
- Empêcher quelqu'un d'affirmer sa personnalité, l'empêcher d'exister : Sa famille l'étouffait par son caractère traditionnel.
- Faire qu'un sentiment n'existe plus chez quelqu'un, qu'il ne puisse plus se manifester : L'ambition étouffait chez lui toute générosité.
- Faire qu'on ne parle plus d'une affaire, d'un scandale, etc. ; cacher, dissimuler : Le gouvernement étouffa l'affaire.
- Ne pas laisser une révolte se produire, se manifester librement, la faire cesser ; réprimer, juguler : Étouffer dans l'œuf un complot.
- Empêcher la presse, l'opinion publique de s'exprimer librement ; faire taire.
- Populaire. S'emparer de quelque chose, le voler : Il s'est fait étouffer son portefeuille.
- Faire mourir en arrêtant la respiration.
- Suffoquer, empêcher de respirer librement.
- (Intransitif) Avoir la respiration empêchée ou mourir faute d’air.
- Dérober aux plantes l’air ou les nutriments nécessaire à leur végétation.
- Éteindre en interceptant l’air.
- (Figuré) Supprimer, annihiler, cacher, surmonter.
- (Musique) Amortir le son.
- Empêcher l’apparition publique.
- Mourir par asphyxie, faire mourir par asphyxie.
- Gêner la respiration (on étouffe dans cette pièce)
- Priver les végétaux d'oxygène ou d'espace (les arbres étouffent dans une futaie qui n'est pas entretenue)
- Arrêter une combustion (étouffer le feu avant qu'il se propage)
- (au sens figuré) Se sentir mal à l'aise (il étouffait dans l'ambiance de cette réunion)
- Amortir, assourdir, rendre moins sonore (une moquette qui étouffe le bruit des pas)
- Taire, refouler un sentiment, juguler une pulsion, empêcher de se développer en soi.
- Empêcher la diffusion, le développement de quelque chose (étouffer une affaire, étouffer un scandale)
- Manquer d'air, d'oxygène, de souffle, suffoquer.
- (par extension) Être serré dans la foule.
- Sens 1: Ôter la respiration en privant de communication avec l'air ou en comprimant. Étouffer les cocons des vers à soie, les mettre dans une étuve ou les exposer à la vapeur d'eau bouillante pour tuer la chrysalide, afin que le papillon qui en proviendrait sans cela ne perce pas le cocon pour en sortir ; les cocons percés ne peuvent plus être filés, parce que, pour les filer, on les met dans l'eau où ils surnagent, tandis que, s'ils étaient percés, ils se rempliraient d'eau et tomberaient au fond. Par exagération. Serrer fortement. Fig. Étouffer quelqu'un, le perdre, le faire périr. Familièrement. Que la peste l'étouffe ! Sorte d'exclamation pour exprimer son mécontentement de quelqu'un.
- Sens 2: Ôter la communication avec l'air libre et par là empêcher de brûler. Étouffer un incendie. Étouffer du charbon, de la braise. Fig. Fig. Étouffer la révolte. Étouffer une affaire, une querelle, empêcher qu'elle n'éclate, qu'elle n'ait des suites.
- Sens 3: Priver les plantes de l'air nécessaire à leur végétation. Les mauvaises herbes étouffent le blé. Fig. Terme de jardinage. Étouffer des boutures, les placer sous une cloche en verre pour les soustraire à l'action de l'air, et favoriser le développement des racines.
- Sens 4: Étouffer des sons, les rendre moins éclatants, les amortir.Ne pas laisser entendre. Étouffer la voix, en empêcher l'émission. Fig. Étouffer se dit aussi de celui qui retient sa voix, ses soupirs, etc.
- Sens 5: Supprimer, détruire.
- Sens 6: Terme de marine. Étouffer les voiles, les presser contre le mât, pour les dérober à l'action d'un vent trop violent. On dit aussi étrangler.
- Sens 7: Terme de cartonnier. Étouffer la colle, la faire tourner en eau pour l'avoir trop remuée.
- Sens 8: V. n.: Avoir la respiration gênée par défaut d'air. Ouvrez la fenêtre, on étouffe ici. Délacez cette femme, elle étouffe. Familièrement. Étouffer de rire, rire jusqu'à perdre la respiration. Étouffer à force de manger, avoir la respiration gênée parce que l'estomac est trop plein. Étouffer de rage, être si en colère qu'on en perd la respiration. Fig.
- Sens 9: S'étouffer, v. réfl.: Perdre la respiration. S'étouffer, se serrer les uns les autres dans une grande foule. On s'est étouffé à ce bal. Se faire périr l'un à l'autre. Être étouffé, n'être pas entendu. Leurs murmures s'étouffèrent parmi les acclamations générales. Avec suppression du pronom personnel.
- (Transitif) Faire mourir en arrêtant la respiration.
- (Transitif) Suffoquer, empêcher de respirer librement.
- (Intransitif) Avoir la respiration empêchée ou mourir faute d’air.
- Dérober aux plantes l’air ou les nutriments nécessaires à leur végétation.
- (Transitif) Éteindre en interceptant l’air.
- (Transitif) (Figuré) Supprimer ; annihiler ; empêcher de se développer ; cacher ; surmonter.
- (Transitif) (Musique) Amortir le son.
- (Transitif) Empêcher l’apparition publique.
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