Définition(s) :
- Massif de bois jeune et serré, dont les tiges sont encore garnies de leurs branches dès la base.
- Endroit touffu, épais, d'un bois, d'une plantation.
- Type de végétation, surtout tropical, caractérisé par la présence de nombreux petits arbres ou arbustes.
- En Suisse, taie d'oreiller ; enveloppe protectrice d'un livre, d'un cahier, d'un disque.
- (Suisse) Housse, taie (d’oreiller), enveloppe (d’édredon), étui, fourreau, couverture de livre ou cahier, pochette (de disque), etc [1].
- (Suisse) (Par extension) Chemise, généralement en plastique, utilisée pour le classement des documents, de format A4 en général [2].
- Enveloppe ou housse.
- Sens 1: Garni de fourrures. Un manteau fourré. Qui a une peau bien garnie de plumes. Fig. Un innocent fourré de malice, homme malicieux qui feint d'être simple et bon.
- Sens 2: Langue fourrée, langue de bœuf, de cochon, de mouton, recouverte d'une peau et que l'on fait cuire selon certaine manière.Dans le nord de la France, pain fourré, pain qu'on a ouvert tandis qu'il était encore chaud, et dans lequel on a introduit du beurre ou du jambon.
- Sens 3: Garni d'arbres, d'arbustes, etc. Pays fourré. Bois fourré, bois qui est très garni de broussailles et d'épines.
- Sens 4: Médaille, monnaie fourrée, celle dont l'intérieur n'est pas d'or ou d'argent, comme les faces. On dit aujourd'hui médaille plaquée. Botte de paille, botte de foin fourrée, botte où, parmi la bonne paille ou le bon foin, on a mêlé de la paille, du foin de mauvaise qualité. Fig. Paix fourrée, paix fausse, peu sincère, comme est fausse une médaille fourrée. Paix fourrée, se dit particulièrement de la paix qui fut faite avec les huguenots à Longjumeau en 1568.
- Sens 5: Terme d'escrime. Coup fourré, coup que l'on donne en même temps que l'on en reçoit un ; locution qui vient de ce que le coup donné et reçu est considéré comme ayant sa fourrure, ce qui en fait un coup double, un coup fourré. Fig. Coup fourré, coup qui rend la pareille, moyen par lequel on déjoue quelque chose. Coup fourré, mauvais offices que se rendent deux personnes en même temps l'une à l'autre. Porter un coup fourré, rendre en secret un mauvais office à quelqu'un.
- Sens 6: Introduit, mis dans. Le bâton fourré dans un trou. Il se dit souvent en cas d'emprisonnement. Familièrement. Être fourré, toujours fourré chez quelqu'un, être très souvent chez lui.
- Vêtu de fourrure.
- Garni de fourrure.
- (Par extension) Garni intérieurement.
- (Escrime) Se dit d’un coup porté et reçu en même temps que l’adversaire.
- (Par extension) (Familier) Perfide.
- Dont l'intérieur est de qualité inférieure. (Par extension) Faux.
- Relatif aux fourrés.
- Endroit d’un bois, d’une forêt, etc., où il y a un assemblage épais d’arbrisseaux, d’arbustes, de broussailles. — Note : On dit : le fourré d’un bois, ou, absolument, le fourré.
- Participe passé masculin singulier de fourrer.
Points au Scrabble
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