Définition(s) :
- Sentiment d'abaissement, d'humiliation qui résulte d'une atteinte à l'honneur, à la dignité : Couvrir quelqu'un de honte.
- Sentiment d'avoir commis une action indigne de soi, ou crainte d'avoir à subir le jugement défavorable d'autrui : Rougir de honte.
- Sentiment de gêne dû à la timidité, à la réserve naturelle, au manque d'assurance, à la crainte du ridicule, etc., qui empêche de manifester ouvertement ses réactions, sa manière de penser ou de sentir : N'avoir aucune honte à avouer ses sentiments.
- (Désuet) Déshonneur, opprobre, humiliation (ce qui est le sens étymologique et ancien). Par exclamation. Ô honte, qui jamais ne peut être effacée ! — (Jean Racine, Esth., III, 1)
- Sentiment d'humiliation dû à la conscience d'une faute.
- Action qui provoque ce sentiment.
- Chose qui provoque l'indignation.
- Scrupule de conscience, crainte du ridicule, modestie exagérée, gêne.
- Sens 1: Déshonneur, opprobre, humiliation (ce qui est le sens étymologique et ancien). Par exclamation. Être la honte, faire la honte de sa famille, de son pays, de son siècle, lui faire un grand déshonneur. À la honte de, en causant déshonneur. Familièrement et par exagération. C'est une honte, c'est grand'honte, il ne convient pas, il est messéant. Il se dit aussi au pluriel (Voltaire a condamné cet emploi ; mais, outre les autorités, la raison et l'usage n'empêchent pas d'employer ce mot abstrait au pluriel). Familièrement. Faire mille hontes, faire cent hontes, accabler d'outrages.
- Sens 2: Sentiment pénible qu'excite dans l'âme la pensée ou la crainte du déshonneur. Avoir honte, éprouver de la honte. On le dit aussi au pluriel en ce sens. Faire honte à quelqu'un, être pour lui une cause de honte. Poétiquement. Faire honte, éclipser. Faire honte, faire des reproches qui causent de la honte, de la confusion. Vous devriez mourir de honte, se dit, par exagération, à quelqu'un qui a commis une action très répréhensible. Avoir perdu toute honte, être insensible au déshonneur. On dit dans le même sens : mettre bas toute honte, et avoir toute honte bue.
- Sens 3: Courte honte, insuccès. Un homme s'en retourne, s'en revient avec sa courte honte quand il a reçu l'affront de n'avoir pu réussir en quelque entreprise. Cette locution est singulière ; et, comme elle manque d'historique, on ne sait comment l'expliquer avec quelque sûreté. Provisoirement, on peut penser que courte honte signifie proprement honte à court délai, honte qui arrive tout de suite.
- Sens 4: Mauvaise honte, fausse honte de ce qui n'est pas blâmable, et quelquefois même de ce qui est louable. Fausse honte, timidité mal placée, honte non justifiée. Sotte honte, synonyme de fausse honte.
- Sens 5: Dans le langage biblique, la honte, les parties que l'on doit cacher.
- (Désuet) Déshonneur, opprobre, humiliation (ce qui est le sens étymologique et ancien).
- (Familier) (Par hyperbole) Ce qui ne convient pas, ce qui est messéant.
- Se dit aussi au pluriel (Voltaire a condamné cet emploi ; mais, outre les autorités, la raison et l’usage n'empêchent pas d’employer ce mot abstrait au pluriel).
- Sentiment pénible qu’excite dans l’âme la pensée ou la crainte du déshonneur; ou la conscience d’une faute commise et la confusion, le trouble qu’on en ressent.
- (Religion) (Par métonymie) Dans le langage biblique, les parties que l’on doit cacher.
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