Définition(s) :
- Obliger quelqu'un à faire ou à subir telle action en se soumettant à un ordre, à un règlement : Le directeur nous impose le silence.
- Entraîner telle action, tel état par son existence, sa nature mêmes : La situation impose qu'on fasse des sacrifices.
- Faire connaître, reconnaître, accepter son autorité, sa volonté, ses idées, sa valeur : Il a réussi à imposer son point de vue. Couturier qui a imposé son nom aux États-Unis.
- Faire naître sans conteste le respect, l'admiration, etc., chez autrui : Attitude héroïque qui impose le respect.
- Faire l'imposition pour l'établissement d'une forme d'impression.
- En imposer, impressionner (quelqu'un), forcer le respect, l'admiration : Il veut nous en imposer avec ses manières.
- Soumettre à l'impôt : Imposer les contribuables sur leurs revenus. Imposer les boissons alcoolisées.
- Mettre dessus. — Note : En ce sens, il ne se dit guère au propre que dans : imposer les mains.
- (Figuré) Prescrire ou infliger à quelqu’un une chose incommode, pénible ou difficile.
- (Par extension) Rendre obligatoire.
- Forcer quelqu’un pour qu’il accueille une personne ou pour qu’il accepte une chose.
- Inspirer du respect, de l’admiration, de la crainte, faire impression.
- Taxer, en parlant des tributs, des droits, des contributions, des taxes, des impôts que le gouvernement exige des particuliers dans l’intérêt commun. (Par extension) Se dit aussi des matière sur lesquelles on met des impôts. Imposer le vin, le sel, les cartes. Imposer les allumettes.
- Imposer ses convictions, sa domination.
- Poser sur.
- Ordonner, exiger.
- Finances. Charger d'un impôt.
- Imprimerie. Faire l'imposition, disposer les pages composées de façon à ce qu'après pliage de la feuille imprimée, la pagination soit correcte.
- Faire connaître (imposer son nom)
- Faire accepter de force sa présence.
- Se faire connaître, montrer sa supériorité (il s'est imposé dans le milieu du théâtre)
- Se contraindre, s'astreindre.
- Être nécessaire, indispensable.
- Sens 1: Mettre dessus. Il ne se dit guère qu'avec mains.
- Sens 2: Terme d'imprimerie. Mettre dans des garnitures les pages composées et rangées dans l'ordre convenable, qu'on serre avec des coins dans un châssis de fer, pour empêcher qu'il ne tombe aucune lettre. Imposer les pages qui sont composées. Imposer une feuille.
- Sens 3: Fig. Imposer un nom, désigner une chose par un nom spécial.
- Sens 4: Imposer un tribut, des droits, des réquisitions, obliger à payer un tribut, des droits, à fournir des réquisitions.Il se dit aussi de celui qu'on soumet au tribut, aux droits, etc. Imposer une ville à la somme de… Une loi autorise ce département à s'imposer deux centimes additionnels. Il se dit enfin des matières frappées de droits. Imposer les vins, le sel.
- Sens 5: Donner, d'autorité, pour chef. Sparte imposa à Athènes le gouvernement des trente tyrans. Faire une sorte de violence à quelqu'un pour lui faire accepter ou une personne, ou une opinion, ou une affaire, etc. Il nous imposa un homme qui lui était tout dévoué. Les gens qui prétendent imposer aux autres leurs opinions.
- Sens 6: Charger quelqu'un de quelque chose de pénible, de difficile, de fâcheux. Prescrire. Le vainqueur impose la loi aux vaincus. Imposer silence, faire taire. Fig. Fig. Imposer silence aux passions, les réprimer. Fig. Imposer silence aux médisants, à la calomnie, etc. faire que les médisants, la calomnie ne soient plus écoutés. S'imposer à soi-même quelque chose, s'en faire une loi, se rendre cette chose obligatoire. Infliger. Imposer une pénitence, une peine.
- Sens 7: Imposer le respect, inspirer le sentiment du respect. Absolument: . Imposer, inspirer le respect, la soumission, la crainte. On dit, dans le même sens, en imposer.
- Sens 8: Imputer (sens qui vieillit). Absolument: . On a dit aussi en imposer, pour imputer quelque chose à tort, charger à tort. Mais n'en imposons-nous point à Félix ? la voix de saint Paul n'a-t-elle point fait sur son esprit plus d'impression que nous ne semblons l'insinuer ? , SAURIN, Disc. de saint Paul à Félix et à Drusille.
- Sens 9: Imposer quelque chose, faire croire quelque chose qui n'est pas véritable. (Cette tournure a vieilli ; mais c'est elle qui explique comment imposer, pris absolument, a signifié tromper, mentir.)Imposer, faire illusion, tromper. On dit, dans le même sens, en imposer.
- Sens 10: Terme de liturgie. Entonner, commencer. Imposer les psaumes. Imposer l'antienne, l'annoncer.
- Sens 11: S'imposer, v. réfl.: Être donné, en parlant d'une dénomination. Les noms s'imposent vite quand une troupe d'hommes vient s'établir en un lieu.
- Sens 12: Être mis sur les contribuables. Les droits s'imposent pour faire face aux dépenses publiques.S'imposer, se mettre une imposition. Autoriser un département à s'imposer extraordinairement. Être soumis à l'impôt, en parlant des choses. Les valeurs mobilières s'imposent comme les autres.
- Sens 13: S'imposer, se dit de celui qui oblige d'autres à le recevoir comme chef, comme associé, etc. Il s'imposa comme gérant dans cette affaire.
- Sens 14: Fig. S'imposer, être imposé, être mis dessus comme un fardeau. Un joug, un fardeau qui s'impose. C'est une obligation qui s'impose d'elle-même aux cœurs bien nés.
- Mettre dessus. — Note : En ce sens, il ne se dit guère au propre que dans : imposer les mains.
- (Figuré) Prescrire ou infliger à quelqu’un une chose incommode, pénible ou difficile.
- (Par extension) Rendre obligatoire.
- Forcer quelqu’un pour qu’il accueille une personne ou pour qu’il accepte une chose.
- Inspirer du respect, de l’admiration, de la crainte, faire impression.
- (Absolument) Inspirer du respect.
- Taxer, en parlant des tributs, des droits, des contributions, des taxes, des impôts que le gouvernement exige des particuliers dans l’intérêt commun.
- (Imprimerie) Ranger, disposer les pages qui doivent composer une forme, de telle sorte qu’elles se trouvent dans l’ordre convenable sur la feuille imprimée et pliée.
- (Pronominal) Imposer ses convictions, sa domination.
Points au Scrabble
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