Définition(s) :
- Titre qu'on donne aux hommes quand on s'adresse à eux ou quand on parle d'eux : Bonjour, monsieur. Asseyez-vous messieurs. (Abréviation : M.)
- Titre précédant la fonction d'un homme quand elle lui confère une certaine autorité : Monsieur le Ministre. (Abréviation : M.)
- Désigne la personne qui est chargée d'une fonction particulière : Monsieur Sécurité routière.
- Titre donné par un domestique à son maître ou à un client par un serveur : Monsieur est absent.
- Appellatif utilisé pour un homme, avec une valeur familière, ironique, méprisante : Messieurs les voleurs sont prévenus.
- Homme quelconque dont on ignore le nom : Un monsieur est venu.
- Individu méprisable (avec un adjectif) : Un vilain monsieur.
- Familier. Homme qui jouit d'une certaine autorité, influence, qui est généralement aisé ou qui cherche à en imposer : Ces messieurs de la ville.
- Titre du frère puîné du roi de France à partir de la seconde moitié du XVIe s. (avec une majuscule).
- Familier et vieux. Appellation donnée aux personnes qui aiment à donner des ordres impérieux et fréquents.
- Apostrophe permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- Personnage d’un rang important (? voir grand monsieur).
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- (Absolument) (Histoire) (France) Aîné des frères du roi dans l’Ancien Régime.
- Titre placé devant le nom, la fonction ou la profession d'un homme.
- Nom utilisé pour interpeller un homme ou pour le désigner.
- Titre respectueux donné à un homme par ceux qui lui parlent à la troisième personne.
- Sports. Désigne une épreuve réservée aux hommes.
- (familièrement) Représentant d'une catégorie (monsieur muscles, monsieur immigration)
- (débutant par une majuscule) Titre donné au frère du roi de France.
- Sens 1: Titre qui, avant la Révolution, ne se donnait qu'à certaines classes de la société. Un petit monsieur, un enfant d'une classe où se porte le titre de monsieur. Familièrement. Il fait le monsieur, il fait bien le monsieur, il fait l'homme de conséquence. Monsieur de, avec un nom de ville, se disait de l'évêque du diocèse dont cette ville est la capitale. Monsieur de Condom, monsieur de Meaux, noms successifs de Bossuet (au lieu de monsieur, on dit aujourd'hui monseigneur).
- Sens 2: Le pluriel est messieurs. Des messieurs, des hommes d'une classe où se porte le titre de monsieur. Messieurs se disait autrefois absolument, au parlement et dans les autres cours souveraines. Un de messieurs. On dit aussi messieurs d'autres compagnies que les anciennes cours souveraines de France. Au XVIIe siècle, messieurs de la religion réformée, les ministres protestants. Ces messieurs, au XVIIe siècle, en parlant des solitaires de Port-Royal.
- Sens 3: Titre de simple civilité qu'on donne depuis longtemps par bienséance à un homme à qui l'on parle ou de qui l'on parle. Oui, monsieur. Cette lettre, monsieur et cher confrère, est pour… Cher monsieur, Mon cher monsieur, se met en tête de lettres adressées à des personnes avec qui on a une liaison assez intime. Je vous prie, messieurs… Messieurs les membres du Corps législatif. Ces messieurs, les gens dont on parle. Voltaire… écrivait : Donner le monsieur à quelqu'un, le traiter de monsieur, ne pas le nommer tout court sans faire précéder son nom de monsieur. Mon bon monsieur, se dit à quelqu'un avec un ton de flatterie, mais familier.
- Sens 4: Monsieur sert encore à désigner tout homme dont le langage et les manières annoncent quelque éducation. Il est venu un monsieur vous demander. Faites entrer ce monsieur. On le dit aussi au pluriel en cet emploi. Les deux messieurs Thomas. C'est un beau monsieur, il est élégamment vêtu. Par antiphrase, un beau monsieur, un homme qui déplaît, qui est insupportable. Familièrement. C'est un vilain monsieur, c'est un homme difficile à vivre, d'humeur maussade, ou qui fait quelque chose de répréhensible. Un gros monsieur, un homme fort à son aise.
- Sens 5: Monsieur se dit, par les domestiques d'une maison, du chef, du maître de cette maison. Vous demandez monsieur, il est sorti. Absolument Le maître de la maison, dans la bouche d'autres personnes que les domestiques de la maison. Monsieur est-il chez lui ? je voudrais lui parler. Il se dit aussi par une femme qui parle de son mari à un domestique. Avertissez monsieur que le déjeuner est servi. Souvent, aujourd'hui, dans la bourgeoisie, une femme dit monsieur en parlant de son mari à d'autres qu'à des domestiques ; c'est mal dit et désagréable.
- Sens 6: Monsieur se dit par mauvaise humeur ou par reproche en parlant de quelqu'un. Je fais ce que je peux et monsieur se fâche. Il se dit aussi, dans des reproches, dans la colère, à quelqu'un de la famille qu'on n'a pas l'habitude d'appeler monsieur.
- Sens 7: Par mépris, mon petit monsieur. Que veut donc ce petit monsieur ?
- Sens 8: Monsieur se joint quelquefois à un terme d'injure. Ce n'est pas ce que je vous dis, monsieur le sot.
- Sens 9: Monsieur employé absolument, l'aîné des frères du roi (avec une majuscule).
- Sens 10: Terme de verrerie. Nom donné, comme par excellence, aux gentilshommes de race verrière, qui avaient seuls le privilége de travailler au verre, sans déroger.
- Sens 11: Titre qu'on donnait aux saints dans le moyen âge.
- Sens 12: Prune de Monsieur (avec une majuscule), sorte de prune ronde d'un beau violet.Nom d'une nuance de la couleur violette. Des robes prune de Monsieur. On dit aussi monsieur, par abréviation, pour la prune et l'arbre qui la produit ; alors il fait au pluriel des monsieurs et non des messieurs. Ce monsieur produit beaucoup de fruit. Ces monsieurs sont excellents. PROVERBEMonsieur vaut bien madame, ou madame vaut bien monsieur, se dit pour exprimer que le mari et la femme se valent, ordinairement en un sens ironique, signifiant que l'un ne vaut pas mieux que l'autre ; et fig. quand on soutient que deux personnes sont d'un mérite égal, ou même que l'on compare deux choses.
- Appellation permettant de s’adresser de façon polie à un homme (un client, un professeur, un passant, etc.).
- Homme dont on ne connaît pas le nom (par opposition à dame, madame).
- Terme courtois pour un homme (par opposition à dame et demoiselle).
- Le chef, le maître de maison, dans le langage des domestiques.
- Homme qui a les dehors d’un bourgeois, dont le langage et les manières annoncent quelque éducation.
- (Ancien patois normand) Nom donné, par antiphrase, au cochon.
- Dans le Bas-Maine, nom donné autrefois au vin.
- (Péjoratif) (Mépris ironique) Un homme quelconque.
- (Absolument) (Histoire) (France) Aîné des frères du roi dans l’Ancien Régime.
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